Barbara Fruth est la directrice du projet. Elle a travaillé pendant plus que 15 ans en Afrique. Ayant une formation académique approfondie, elle a conduit de la recherche fondamentale sur l’écologie du comportement des primates. Le besoin omniprésent d’améliorations sociales, écologiques et économiques sur le terrain a nourrit le besoin d’aller au delà des approches purement académiques. Dans l’intention d’une contribution efficace à la conservation, elle a conçu le projet en 1999. Avec une implémentation de recherche fondamentale et appliquée, une intégration et formation de jeunes scientifiques du pays d’origine et une approche interdisciplinaire, elle identifie et développe des centres de recherche qui doivent contribuer à sauver les derniers habitats intacts du continent africain. [En savoir plus].

Musuyu Désiré Muganza a obtenu son diplôme de pharmacien à l’Université de Kinshasa en 1996. Il a rejoint le projet de l’Institut Max Planck (écologie comportementale des bonobos) en 1997. A cette époque il était particulièrement intéressé par la nourriture des bonobos et par des plantes médicinales sélectionnées. En 1998 il est venu à l’Université de Regensburg, au département de pharmacie, avec une bourse du Service Allemand d’Echange Académique (DAAD). Là, il apprit différentes techniques y compris la documentation phytochimique (analyses HPTLC) et la détermination de la structure de substances. Dans le projet de biodiversité il a commencé la collection de données phénologiques en 2002 et a contribué aux entretiens avec les villageois locaux. Actuellement, il travaille sur l’identification taxonomique. A Kinshasa il est responsable du laboratoire lié au projet et de la documentation phytochimique concernant des plantes médicinales. En ce moment il étudie l’épidémiologie à l’Université Victor Segalen à Bordeaux où il espère obtenir son diplôme (DU) en 2005.

Etienne Mabonso Kibangu a étudié à l’Université de Kisangani et Kinshasa. Il a obtenu son diplôme de biologie en 1999 et rejoint le projet à la fin de 2002. Il a contribué à la collection de données phénologiques, taxonomiques et phytosociologiques. Il s’intéresse particulièrement à l’écologie du genre de FICUS et à la diversité et aux caractéristiques sociologiques des Savanes isolées dans cette région. En 2004/2005 il a passé deux mois à l’Université de Bruxelles pour l’identification et vérification de taxa collectés. Il est accepté par le département d’écologie pour un programme de DEA mettant l’accent sur la diversité et la sociologie de la végétation à la périphérie des Savanes.

Gaby Kitengie Matshimba a obtenu son diplôme de biologie de l’Institut Universitaire Pédagogique National en 2003 à Kinshasa. Il a rejoint le projet en 2004 en tant de homologue de l’autorité locale de conservation (ICCN). Il a contribué au collection de données phénologiques et taxonomiques. Ses intérêts actuels sont la nutrition des anthropoïdes et des singes – le domaine dans laquelle il intente de joindre un programme de DEA faisant des investigations sur la compétition nutritive entre des bonobos et des singes sympatriques.

Nono Bondjengo Ikombe a obtenu son diplôme en tant qu’agronome à l’Université de Kinshasa en 2003. Il a rejoint le projet en 2004 en tant qu’homologue de l’autorité locale de conservation (ICCN). Il a contribué à la collection de données concernant la taxonomie et l’écologie nutritive. Ses intérêts actuels sont l’analyse nutritive de plantes alimentaires. Il intente de joindre un programme de DEA faisant des investigations sur l’identification et la quantification de composantes secondaires d’espèces de plantes sélectées.

Bibiche Mato Kelenda a obtenu son diplôme de biologie à l’Université de Kinshasa en 2003. Son mémoire de DEA s’est concentré sur les plantes médicinales non cultivées. Elle a rejoint le projet en 2004 mettant l’accent sur l’utilisation de plantes locales par les femmes des villages étudiés. A Kinshasa elle est impliquée dans l’identification de plantes. Elle a été acceptée pour un programme de DEA au Département de Biologie à l’Université de Kinshasa.

Guy Ilumbe Bayeli a obtenu son diplôme de botaniste à l’Université de Kinshasa en 1999. Il a rejoint le projet en 2002. Son intérêt principal était la phytosociologie de la région étudiée. En 2003, il a joint de Département de Phytosociologie à l’Université de Bruxelles pendant cinq mois. Là, il a analysé ses données. Il a rejoint le programme de DEA au département de Biologie à l’Université de Kinshasa où il a finit son DEA en décembre 2004.